vendredi 6 avril 2018 par Pôle Afrique

Rapahel Chenuil Hazan, directeur d'Ensemble Contre la Peine de Mort (ECPM) annonce les temps forts du 3ème congrès africain qui se tient à Abidjan les 9 et 10 avril 2018. Il justifie également le choix de la capitale ivoirienne pour abriter l'événement qui vise l'abolition de la peine de mort en Afrique.

Quels sont les enjeux de la rencontre d'Abidjan ?
Les enjeux sont de préparer le futur de l'abolition de la peine de mort sur le continent africain, de montrer à tous les pays africains, aux diplomates, comme aux ministres de la Justice et des affaires étrangères de l'ensemble des pays africains que l'abolition est possible.

La preuve en est aujourd'hui 22 pays africains ont aboli la peine de mort sur le continent.

Quel est le profil des participants ?
Les congressistes sont tous les acteurs qui sont impliqués de près ou de loin dans l'abolition de la peine de mort. Les premiers sont les ministères, les ministres, les diplomates des pays africains et également de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, de l'Union africaine. Toutes ces institutions parce que l'abolition de la peine de mort est une volonté politique, un courage politique, mais aussi beaucoup d'avocats, de juristes, de juges car ce sont des questions de droits, de justice sur lesquelles on va discuter énormément. L'abolition de la peine de mort est le premier droit, le droit à la vie.

Quels sont les temps forts de l'événement ?
Le premier temps fort c'est l'ouverture avec une quinzaine de ministres africains qui seront présents et ouverte par le ministre de la Justice de Côte d'Ivoire. Il y a aussi des témoignages d'anciens condamnés à mort. Nous laissons la parole à certains qui ont été pour beaucoup innocentés et qui expriment l'horreur, la barbarie de ces peines. Et pourquoi on doit abolir la peine de mort ? Rien qu'en les écoutant on comprend les raisons. Enfin, l'autre temps fort sera cette soirée culturelle parce que l'abolition de la peine de mort passe par la culture. Ce sera à l'institut français, nous aurons de nombreux artistes comme le célèbre Bee Jo. Ce qui montre que dans la joie on peut militer pour l'abolition de la peine de mort.

Pourquoi le choix d'Abidjan alors que la Côte d'Ivoire a aboli la peine de mort ?
Pour trois bonnes raisons. La première est que la Côte d'Ivoire a aboli la peine de mort mais elle est aussi un pays moteur sur le plan international. C'est aussi en utilisant la force diplomatique des pays comme la Côte d'Ivoire, l'Afrique du Sud. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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