lundi 9 avril 2018 par Jeune Afrique

Toujours détenue, Simone Gbagbo suit avec attention les querelles qui déchirent son parti, le FPI, et rêve du jour où elle pourra de nouveau jouer un rôle. Sept ans après sa chute, l'ex-première dame n'a pas dit son dernier mot.

Située au c?ur d'Abidjan, l'école de gendarmerie accueille une prisonnière un peu particulière. Pour lui rendre visite, il faut montrer patte blanche auprès de l'administration et traverser l'enceinte verdoyante. Au fond à gauche, coupée du monde extérieur par un large mur, une petite maison divisée en deux appartements. Dans le premier, un officier de l'armée ivoirienne. Dans le second, Simone Gbagbo, l'ancienne première dame ivoirienne condamnée à vingt ans de prison en mars 2015 pour attentat contre l'autorité de l'État, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l'ordre public .

Acquittée en mars 2017 des charges de crime contre l'humanité et de crime de guerre, elle attend désormais un ultime procès pour crimes économiques dont la procédure est au point mort et ... suite de l'article sur Jeune Afrique