lundi 9 avril 2018 par Pôle Afrique

Le ciel s'est quelque peu assombri ce dimanche matin. Tous les regards sont tournés vers le ciel qui, pour l'heure n'a pas encore ouvert les vannes au grand dam d'une population privée d'eau potable depuis près d'une semaine maintenant.

Ce matin, dans la cité Madjomi, au quartier Zone, c'est le branle-bas. Enfants, femmes et jeunes garçons et filles, bidons et cuvettes en mains avancent. Il est 5h du matin (GMT). Depuis plusieurs jours, Bouaké n'a plus d'eau potable. Il nous a été dit que c'est le barrage de la Loka qui est à sec. Totalement. Or la prospective n'a pas envisagée ce cas pour prévoir une connexion comme à Korhogo de la ville sur le fleuve Bandama se désole un père de famille.

Je me lave un jour sur deux, je vais chercher l'eau dans un marigot à Broukro lâche pour sa part, Michel Koffi. Partout, l'espoir le dispute à la colère. Alors que le gouvernement doit se retrouver la semaine à venir à Yamoussoukro pour épiloguer sur les sujets d'intérêt national dans le cadre du conseil des ministres, Bouaké émet des signaux pour se rappeler à la conscience politique. La deuxième grande ville ivoirienne privée d'eau potable, un signal interpellateur des balbutiements des politiques sociales auxquelles il faudrait vite trouver des solutions au risque de plomber l'économie locale. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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