mardi 10 avril 2018 par Partis Politiques

La dernière journée de la visite du Président HKB en terre Ashanti, a été le point d'orgue de diverses activités culturelles de la plus haute portée.

Le dimanche 8 avril 2018 a été choisi par le Roi des Ashanti, Otumfo Osei Tutu II, pour rendre un hommage public à son hôte de marque, le Président Henri Konan Bédié. Cette célébration grandiose a revêtu un caractère spécial. Il est à noter d'ailleurs que ce festival a lieu tous les quarante jours. Mais exceptionnellement, pour le président Bédié, ce festival a été ramené à moins de quarante.

D'ailleurs, on lira avec intérêt le discours délivré, à cette occasion, par le Président Henri Konan Bédié qui évoque la symbolique dont cette rencontre en terre Ashanti est chargée. Ces instants qui ont fait revivre une histoire vieille de 400 ans, relative aux peuples Ashanti et Baoulé, ramenait à des liens ancestraux que, ni le temps, ni la distance n'avaient estompé.

Ainsi, dans l'allégresse populaire, ont été célébrés, l'ancien et le nouveau qui, à travers les siècles, marquent la permanence de la civilisation Akan.

Le pardon public de Henri Konan Bédié exprimé au nom du peuple Baoulé, à la suite d'événements tragiques ayant conduit la Reine Abraa Pokou à s'exiler à l'ouest du continent, n'exprime rien d'autre que l'intangibilité de ces traditions Akan pour affirmer la prééminence du pardon et de la réconciliation dans les rapports entre les êtres. Car, ces actes tragiques, bien que perpétrés dans les temps anciens, n'autorisaient pas la perpétuation des ranc?urs, ni leur oubli. Parce que le pardon et la réconciliation transcendent la vie des nations et des peuples, le peuple Baoulé ne pouvait s'affranchir de la nécessité de renouer avec ses origines encore vivaces à travers ses valeurs et ses traditions en oubliant son passé. L'émotion générale ressentie à l'évocation publique d'une histoire que l'on croyait enfouie à jamais, la magnificence du Roi des Ashanti, ne manquaient pas de grandeur dans une Afrique que l'on croyait oublieuse d'elle-même.

Source : Dircom Bédié