mercredi 11 avril 2018 par Fraternité Matin

Selon la Présidente de la Commission nationale des droits de l'homme (Cndhci), Mme Namizata Sangaré, la prochaine étape pour la Côte d'Ivoire par rapport à l'abolition de la peine de mort est la ratification du deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (OP2) .


Partenaire de l'ONG ?'Ensemble Contre la Peine de Mort''(ECPM), dans l'organisation du troisième du Congrès Africain contre la peine de mort tenu à Abidjan les 9 et 10 Avril derniers. la Présidente de a Commission Nationale des Droits de l'Homme de Côte d'Ivoire (CNDHCI), Namizata Sangaré donne dans cet entretien les motivations de la participation de son institution à ce congrès.

Quelles sont les missions de CNDHCI ?

La CNDHCI a été créée en 2012. Elle est un organe indépendant, doté de la personnalité juridique et d'une autonomie financière. Elle exerce au titre de son mandat, des fonctions de concertation, de consultation, d'évaluation et de proposition en matière de promotion, de protection et de défense des Droits de l'Homme. Toutefois, à l'instar des institutions en charge des droits de l'homme, la CNDHCI fait aussi de la prévention en matière de violations des droits de l'homme.

Pourquoi avez-vous décidé de participer au congrès de l'ECPM ?

Notre participation à ce 3ème Congrès régional s'inscrit dans la logique d'accompagner ECPM dans son action de promotion de l'abolition de la peine de mort dans le monde et continuer, par là-même, le plaidoyer en faveur de la ratification par les autorités ivoiriennes du deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (OP2). Cette ratification permettra à la Côte d'Ivoire, pays abolitionniste, de parachever et de réaffirmer de façon irréversible son engagement solennel d'abolir la peine de mort devant la Communauté internationale. ... suite de l'article sur Fraternité Matin