mercredi 11 avril 2018 par Jeune Afrique

Le 11 avril 2011 marque la fin officielle de la crise postélectorale en Côte d'Ivoire. Sept ans après, les victimes demeurent dans l'attente de l'ouverture des procédures , estime Yacouba Doumbia, président du conseil d'administration du Mouvement ivoirien des droits de l'homme (MIDH).

Il y a sept ans, jour pour jour, à la mi-journée, l'ancien président Laurent Gbagbo était arrêté à l'issue d'une attaque sur sa résidence présidentielle de Cocody à Abidjan par les forces d'Alassane Ouattara appuyées par les forces françaises de l'opération Licorne et de la mission des Nations unies (Onuci). Cette date marque désormais la fin officielle de la crise postélectorale qui aura fait au moins 3 000 victimes dans le pays.

Co-signataire d'une tribune récemment publiée sur Jeune Afrique ? Les victimes oubliées de la Côte d'Ivoire ? dans laquelle les auteurs appelaient à ce que le système judiciaire ivoirien prouve qu'il est attaché à une justice équitable et impartiale pour toutes les personnes qui ont été impliquées dans des violations des droits humains, quelle que soit leur affiliation politique , Yacouba Doumbia revient sur la question des procédures engagées, à la Cour pénale internationale et en Côte d'Ivoire, ainsi que sur le processus de réparation administrative initié par le gouvernement. ... suite de l'article sur Jeune Afrique