jeudi 12 avril 2018 par Pôle Afrique

La conférence de presse de l'Association des Femmes et Familles des Détenus d'Opinion (AFFDO-CI), est un véritable cri de c?ur à l'endroit des autorités ivoiriennes, pour la libération des personnes emprisonnées depuis la crise post électorale, en Côte d'Ivoire. Ce jeudi 12 avril, à Abidjan Cocody, la présidente Douati Désirée, était face aux médias nationaux et internationaux pour mieux expliquer le sens de son combat.

21 personnes avaient été arrêtées lors de la marche de la coalition Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS), le 22 mars 2018. 17 d'entre elles ont ensuite été libérées après être passées en jugement, le 6 Avril dernier.

Tcheide Jean Gervais, porte parole d' EDS et trois autres militants interpellés pendant la marche sont maintenus à la Maca.

A côté d'eux, plusieurs détenus de la crise post électorale de 2011 en Côte d'Ivoire, attendent en vain de passer devant le juge, à en croire Désirée Douati, présidente de l'Association des Femmes et Familles des Détenus d'Opinion de Côte d'Ivoire.

Depuis 7ans, l'expression détenu d'opinion est devenu une rhétorique dans le langage des ivoiriens parce que le piétinement, l'étouffement de la liberté d'expression, au moyen de pratiques illégales, sont devenus la règle dans notre cher pays la Côte d'ivoire. Ce bâillonnement des libertés brise des familles, déscolarise des enfants et compromet gravement la réconciliation, chantée et dansée. Il est aux antipodes du vivre ensemble prôné par ceux qui dirigent la Côte d'Ivoire a t-elle fait observer avant de citer dans ses propos liminaires, plusieurs cas de détenus, spoliés de leurs droits. Mais les actions de l'association en vue d'inciter à l'instauration d'un Etat de droit dans le pays, sont restées vaines.

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