samedi 14 avril 2018 par Abidjan.net

Après l'étape d'Adjamé, le cap a été mis sur la commune d'Abobo.
Devant un public majoritairement composé de guides religieux et chefs de communautés, Mme Cynthia Ekra, Secrétaire Permanent du Centre d'Accueil, d'information, d'orientation et d'accompagnement des migrants de Côte d'Ivoire (CAIOAM-CI), a rappelé ce jeudi 12 avril, au Centre culturel d'Abobo, que la mission du centre n'est nullement d'empêcher les jeunes de voyager.

Mais plutôt, les orienter afin d'avoir les documents administratifs légaux nécessaires pour voyager dans de bonnes conditions et jouir de leurs droits étant en terre étrangère.
Selon Cynthia Ekra, la principale raison qui pousse certains jeunes à opter pour la migration irrégulière, est la pression de la famille.

C'est pour alors prendre le taureau par les cornes que le CAIOAM a ciblé les têtes couronnées, les autorités religieuses afin de les impliquer à être des relais de l'information et la sensibilisation auprès de leurs familles et communautés.
Quant à Mme Bamba Karidja, Sous-directrice de la libre circulation des personnes qui représentait le ministère de l'Intégration africaine et des ivoiriens de l'extérieur (MIAIE), elle a donné quelques orientations sur les documents à fournir pour une migration régulière qui favorise le respect de la dignité et des droits de l'homme.

Le mot de la Mairie d'Abobo a été dit par le conseiller Dah Djefelite qui a indiqué que pour le maire, le sujet de la migration irrégulière est une préoccupation majeure pour la Côte d'Ivoire en générale et pour la commune d'Abobo en particulier.
L'assistance a eu droit à des informations relatives aux risques de la migration irrégulière et une projection de film montrant la misère et les conditions pénibles auxquelles sont voués les migrants.