lundi 16 avril 2018 par Pôle Afrique

A Yamoussoukro dans le centre-sud de la Côte d'Ivoire, l'arrêt des travaux de construction du quartier devant abriter les sièges des services administratifs de la capitale politique, fait couler des larmes à des diplomates accrédités en Côte d'Ivoire, révèle à Poleafrique.info, un habitué de ce site.

Les ambassadeurs qui arrivent ici sur le chantier pour les visites pleurent quand il voit que le projet est abandonné. Il y a un qui a coulé des larmes devant ce bâtiment inachevé qui doit être le siège de l'Assemblée nationale. Ça m'a vraiment touché. Il a dit que l'édifice à son semblable en Suisse , c'est la révélation faite à Poleafrique.info ce vendredi 13 avril par ce villageois de Kpangbassou, sur son vélo et habitué du site.

Kpangbassou du nom d'un village de la commune de Yamoussoukro, a été aménagé au lendemain de l'indépendance du pays par le premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny pour les travailleurs de ses plantations. Mais à l'avènement au pouvoir d'Etat de Laurent Gbagbo en 2000, cette localité a vu une de ses parties réquisitionnée par le gouvernement pour abriter la Zone administrative et politique (ZAP) dans le cadre du transfert effectif de la capitale politique et administrative.

Successivement, il y a été lancé les travaux de construction de plusieurs édifices : l'hôtel des parlementaires dont la remise des clés a eu lieu fin 2006 et qui est devenu HP RESORT. Mais, aussi les travaux de la construction du palais de l'Assemblée nationale, celui du palais Présidentiel, et en 2008, celui du Sénat. Jusqu'à la chute de l'ex-dirigeant ivoirien, Kpangbassou était bruyant avec le vrombissement des machines et autres véhicules poids lourds de chantier qui y faisaient des va-et-vient, témoignent des habitants. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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