lundi 16 avril 2018 par Pôle Afrique

Loin des spotlights, un Ivoirien est mort. A 57 ans, Koné Inza s'en est allé dans le ventre de la nuit. Il était un illustre inconnu dans la grande masse d'ivoiriens qui ne demandait qu'à vivre tranquillement. Et voici qu'un tragique accident de moto va lui coûter la vie. Si l'accident est la cause première du mal qui va emporter cet ivoirien, c'est le retard dans la prise en charge médicale qui a eu raison de ce père de famille.

Dans la ferveur des festivités de pâquinou , Inza est victime d'un accident, en route pour son domicile à Belleville, à Bouaké. Il est transporté au CHU de la ville. Il n'a, de façon physique et visible, pas de blessure. Mais, il se plaint de douleurs atroces à la tête. Il lui est donné du paracétamol , confie un de ses proches qui pique une colère noire qui ne provoque pas de pluie sur Bouaké en cette période de disette hydraulique.

Il faut attendre un coup de fil de la ministre de la Santé et de l'hygiène publique, Dr Raymonde Goudou-Coffie pour que le personnel médical songe à se remuer. Un ministre n'appelle pas pour n'importe qui . Le blessé est le jeune frère du président Koné Mamadou du Conseil Constitutionnel. Jusqu'alors, le médecin de garde que j'ai trouvé était assis sur une table et ne daignait pas me regarder alors que je lui parlais poursuit l'aîné de Inza.

Après le coup de fil de la ministre Goudou, il est alors demandé une IRM (imagerie par résonance magnétique) de la tête. On vous attendait pour le scanner fait-on savoir à l'aîné de la victime qui souffre depuis au moins deux heures d'horloge. Suffisant pour qu'il meure déjà. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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