jeudi 19 avril 2018 par Fraternité Matin

En réalité, les adolescents lisent plus qu'on ne le penserait, mais sans apprendre réellement; ils lisent les paroles de chansons, les réponses de leurs amis par SMS ou sur les blogs.

Les adolescents d'aujourd'hui à tort ou à raison n'aiment pas lire. Les témoignages sont plus que convergents. Pour reprendre le terme d'un observateur, la désaffection des ados vis-à-vis de la lecture dans ses formes et genres présente même le signe d'une aversion contre la civilisation de l'imprimé. Les jeunes préfèrent les bandes-dessinées, les dessins animés, les films, les jeux vidéo, les conversations au téléphone. Et, jamais le culte de l'image et de la vidéo n'a réuni autant de fidèles. Les jeunes cherchent à être dans le mouv (in ou branchés). Le verdict est sans appel : les jeunes ont d'autres centres d'intérêts. Ce problème dont l'actualité interpelle à plus d'un titre reste un souci majeur pour le système éducatif global. En effet, il intéresse à la fois parents, bibliothécaires, éducateurs et professeurs. Quels remèdes pour inverser la tendance ?

Instaurer un Environnement Familial de Lecture (EFAL)
Ici, la problématique intéresse les premiers agents en charge de l'éducation des enfants : les parents ou tuteurs. La lecture demande du courage voire de l'engagement. S'adonner à la lecture résulte difficilement d'un ça va de soi ! C'est la raison pour laquelle il faut ériger la lecture au même titre que les hobbies de l'univers familial. La concurrence déloyale que sont par exemple la piscine, le cinéma, le glacier sont dommageables à l'envie d'aller à la lecture. Dans la pratique, on peut valoriser le livre en disposant d'une bibliothèque ou en l'offrant comme cadeau-récompense à l'occasion de bons résultats scolaires, d'admission aux examens, de performance Pour les plus petits, le rituel de lire un bout d'histoire avant de faire dodo est un excellent mécanisme d'introduction du livre dans le monde du sujet.

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