jeudi 19 avril 2018 par Jeune Afrique

Pour sa 11e édition, le festival de musique ivoirien, qui s'est ouvert mardi, a quitté son site historique d'Anoumabo et tente de fédérer un public toujours plus large dans le pays, sans perdre son âme.

La rue principale du village d'Anoumabo paraît bien déserte. Quelques habitués seulement sirotent des bières dans les maquis traditionnellement bondés les jours de festival. Pas de scène, pas de loges, pas de grilles pour contenir les milliers de spectateurs qui se pressaient plus nombreux d'année en année pour admirer les plus grandes stars du continent. C'est que cette année, le Femua, Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, ne se fera pas à Anoumabo.

Certes, la rue accueille bien l'espace Femua Kids où vont s'égayer des centaines d'enfants, sensibilisés cette année aux dangers de la migration. Mais le gros des animations, prévues du 17 au 22 avril, se déroulera à 15 minutes à pieds du berceau historique, voire affectif du Femua, à l'Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS). C'est là, dans le stade réquisitionné pour l'occasion, que la scène a été montée pour recevoir ? entre autres ? Soprano, Sidiki Diabaté, Lokua Kanza et Yemi Aladé. ... suite de l'article sur Jeune Afrique