vendredi 20 avril 2018 par Fraternité Matin

Au siège de la Banque mondiale ce jeudi 19 avril, dans le cadre des réunions de printemps des institutions de Bretton Woods, le Premier ministre ivoirien a salué l'engagement des partenaires mais aussi, il les a exhortés à préciser les décisions et les opportunités de financements de ce programme commun aux deux pays de la sous-région ouest-africaine.

Il est connu de tous que la Côte d'Ivoire et le Ghana sont les deux gros producteurs du cacao au monde. Ils représentent 60% de parts sur le marché mondial. Le hic, leurs producteurs n'en profitent qu'à hauteur de 6%. Ce qui n'est pas normal, disent les experts. Le sujet a fait l'objet, ce jeudi, d'un débat de haut niveau, dans le cadre des assemblées de printemps du groupe Banque mondiale/Fonds monétaire international (Fmi), qui se tiennent à Washington DC.

Cette table a réuni donc les principaux acteurs du secteur, ivoiriens, ghanéens et les partenaires au développement que sont la Banque mondiale, la Bad, la Société financière internationale (Sfi). Dominer le marché mondial et n'en profiter qu'à un faible taux est la principale motivation du programme commun porté par la Côte d'Ivoire et le Ghana dont les Chefs d'Etat Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo ont signé, le 17 mars, une convention dite déclaration d'Abidjan .

Par cet acte, ils s'engagent à accélérer la mise en ?uvre d'une politique commune pour la filière cacaoyère. Dans les éléments de transformation structurelle de l'économie ivoirienne, le Chef de l'Etat a clairement indiqué que nous devons travailler à la transformation des matières premières. Les deux principales matières premières ciblées sont l'anacarde et le cacao Ce matin (Ndlr : hier), nous avons travaillé sur l'initiative portée par le Président Alassane Ouattara et son homologue du Ghana concernant le cacao. Compte tenu des événements que nous avons connus en 2017, les deux chefs d'Etat ont estimé que cette initiative soit prise pour nous mettre à l'abri des fluctuations du marché mondial du prix du cacao surtout à cause de ses répercussions sur les prix aux producteurs . ... suite de l'article sur Fraternité Matin