mercredi 25 avril 2018 par Pôle Afrique

A la différence des visiteurs qui débarquent à Abidjan pour des rencontres internationales, considérés comme des touristes d'affaires, ceux qui viennent spécialement pour visiter des sites dans le cadre d'éductours se font encore désirer.

Ainsi, on est bien loin, le tourisme dans la région du Tonkpi connait un faible taux d'affluence depuis la survenue de la crise militaro-politique ivoirienne. Les sites anciennement visités par de nombreux touristes sont dans un état de dégradation très avancée. PôleAfrique.info a rencontré un accompagnateur de touristes qui revient sur la période faste du tourisme dans le Tonkpi. Pendant les périodes d'avant la crise que notre pays a connue, nous pouvions chaque semaine faire trois à quatre voyages dans les lieux touristiques. Avant la crise, les choses étaient au top. Plusieurs agences de voyages étaient représentées ici et les touristes affluaient. Nous gagnions vraiment l'argent vu qu'il y avait de l'affluence , raconte Saï Dion Célestin, guide touriste depuis plus de trente ans.

Pour Sai Dion Célestin, à cette période faste du tourisme, tous les sites touristiques étaient visités, de même que les hôtels et restaurants. Pendant cette période, tout marchait. L'hôtel les lianes de Gouessesso avec ses cases rondes et l'hôtel les cascades, étaient toujours remplis. Sans oublier, l'hôtel Leveneur et le Beau séjour. Les cascades naturelles, les ponts de lianes de Lieupleu, la dent de Man, la forêt sacrée de Gbêpleu, la source sacrée de Dompleu, les sculpteurs de bois rouge et les antiquaires de masques sont autant de lieux que les touristes visitaient , se souvient-il. Pour se restaurer après les randonnées, ce sont les restaurants la paillotte et le Paladio qui recevaient tout ce monde. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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