jeudi 26 avril 2018 par AIP

Abidjan - La commission nationale des droits de l'homme de Côte d'Ivoire (CNDHCI) veut parvenir à un meilleur cadre de coopération et de collaboration avec la société civile en vue d'une meilleure application des décisions des mécanismes régionaux et internationaux des droits de l'homme.

Sa présidente Namizata Sangaré a procédé, à cet effet, jeudi ,au siège de la commission à Abidjan, à l'ouverture d'un atelier de renforcement des capacités portant sur le thème, L'application des décisions des mécanismes régionaux et internationaux , regroupant des partis politiques, la Commission électorale indépendante (CEI), l'Assemblée nationale, les organisations de la société civile.

Aujourd'hui, les processus de prise de décisions et des arrêts de ces mécanismes ainsi que leurs forces, restent peu connus des acteurs locaux. La CNDHCI a organisé cet atelier pour renforcer le cadre de coopération et de collaboration avec les partis politiques, entités publiques et les organisations de la société civile, en vue d'une meilleure application des décisions des mécanismes régionaux et internationaux des droits de l'homme , a-t-elle expliqué.

Pour le vice président du Front populaire ivoirien (FPI), Attébi Edmond Williams, une chose est de ratifier les accords internationaux, une autre est de reconnaitre la compétence des juridictions internationales et de les faire appliquer. (), j'espère que ce genre d'atelier va permettre de comprendre que ce n'est pas une question purement politicienne mais c'est une exigence des Etats de droit et il faut qu'on s'y conforme , a-t-il indiqué.

Le député à l'Assemblée nationale, Abdoulaye Ben Méité, a pour sa part salué le travail remarquable abattu par la CNDHCI, notamment pour le choix de ce thème. Il faut encourager cette commission et lui donner davantage de moyens pour qu'elle puisse atteindre l'objectif recherché qui est très noble , a-t-il déclaré.

La CNDHCI est chargée, entre autres, de veiller à la ratification des instruments internationaux relatifs aux Droits de l'Homme ou à l'adhésion à ces textes, ainsi qu'à leur mise en ?uvre effective au plan national, de contribuer à l'élaboration des rapports prescrits par les instruments internationaux auxquels la Côte d'Ivoire est partie prenante et de renforcer les capacités des acteurs locaux, précise-t-on.

gak/fmo