Récusé par des syndicats membres de la Confédération des syndicats des fonctionnaires de Côte d'Ivoire (COSYFOCI), le président Tapé Djédjé Apollinaire propose d'organiser une élection anticipée dans 15 jours afin que "la vérité" sur la légitimité, la légalité et la popularité des uns et des autres soit sue.

"Nous n'entrerons pas dans des débats sans fondement de quelque cinq syndicats forclos qui s'agitent et portent de fausses accusations contre nous. Ils réclament des élections ? Nous sommes prêts à cet instant même à y aller. Nous leur proposons un délai de deux semaines pour les organiser en vue de mettre fin à ce débat", a indiqué samedi Tapé Apollinaire lors d'une conférence de presse animée au siège de l'Union nationale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UNATRCI) à Yopougon.

Il se dit entièrement ouvert et disposé à la reprise des élections pour clarifier les choses.

"En juin 2017, nous avons tenu une assemblée élective au sortir de laquelle les camarades ont placé en moi leur confiance pour une durée de quatre ans. Et je ne vois pas les irrégularités dont ont pu être entachées les élections", a dit M. Tapé, soutenant qu'il envisage, à travers l'organisation des prochaines élections, faire taire ses détracteurs qui, selon lui, ne sont que cinq sur les 35 syndicats affiliés à la Centrale.

Revenant sur les accusations portées contre lui, Apollinaire Tapé s'inscrit en faux.

Au nom d'une dizaine de syndicats se réclamant de la COSYFOCI, le secrétaire général du syndicat des agents des affaires maritimes et portuaires, Bio François, avait organisé, mercredi, une conférence de presse pour récuser la réélection de Tapé Djédjé Apollinaire à la présidence de ladite Confédération, a-t-on appris.



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