mercredi 2 mai 2018 par Pôle Afrique

Le président ivoirien Alassane Ouattara se montre flexible à la libération des prisonniers pro-Gbagbo en répondant à la plaidoirie de la centrale syndicale dignité ce 1er mai à la célébration de la fête du travail à Abidjan. Il ne les considère pas comme des prisonniers politiques mais entend, tout de même, au nom de la cohésion , prendre des mesures le moment venu .

Eli Boga Dago, secrétaire général de la Centrale Dignité a réitéré sa plaidoirie en faveur des prisonniers dits proches de l'ex président Laurent Gbagbo. Pour la cohésion sociale, nous demandons la libération des prisonniers politiques comme les préfets l'ont fait récemment , affirme-t-il au cours de la présentation du cahier de doléances le 1er mai 2018 au Palais présidentiel. Réagissant à cette doléance, Alassane Ouattara insiste pour dire qu'il n'y a pas de prisonniers politiques en Côte d'Ivoire tout en se montrant plus flexible pour une éventuelle libération à terme des précédures.

Il n'y a pas de prisonniers politiques en Côte d'Ivoire. Les prisonniers politiques, entre guillemets, ce sont ceux qui concernaient la crise post-électorale. La plupart des jugements ont été faits ou sont en cours d'être faits. Depuis mon investiture, les personnes qui ont été arrêtées sont les personnes qui ont attaqué les commissariats de police, qui ont attaqué des camps de gendarmerie, qui ont assassiné des militaires y compris des gens qui ont été tués dans la mission de l'ONU et ces gens sont en train d'être jugés. Une fois que ce jugement sera terminé, bien sûr, nous verrons au niveau du gouvernement, les dispositions à prendre , annonce-t-il. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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