vendredi 4 mai 2018 par Fraternité Matin

A l'instar du monde entier, les journalistes de Côte d'Ivoire ont célébré la 25e édition de la Journée internationale de la liberté de la presse, ce jeudi 3 mai 2018.

La cérémonie officielle a eu lieu au stade de la Haute fréquence de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) après une marche dans les rues d'Abidjan-Cocody.

Plusieurs conférences ont été animées sur les conditions de vie et de travail des journalistes ainsi que le défi de la presse numérique.

Au nom de la corporation, Guillaume Gbato, secrétaire général du Syndicat national de la presse privée de Côte d'Ivoire (Synappeci), a invité l'État à mieux faire en matière de liberté de presse. Il y a eu des avancées que nous saluons mais nous pensons que l'État peut mieux faire pour assurer la liberté aux professionnels des médias, dans l'exercice de leur métier , a-t-il déclaré. Il a rappelé quelques atteintes récentes à la liberté dont ont été victimes des journalistes.

Aussi a-t-il invité l'Etat à aider Edipresse (Societé publique de distribution des journaux) à honorer ses engagements vis-à-vis des journaux pour leur permettre, à leur tour, qu'ils puissent payer le salaire des journalistes.

Guillaume Gbato a également plaidé pour le dégel des avoirs des journalistes en exil, l'application de l'article 6 de la loi faisant obligation aux patrons de presse à payer les journalistes à la convention collective.

Pour Traoré Moussa dit ?'MT'', président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire, cette journée est une occasion pour faire prendre conscience au public que la liberté de la presse est sacrée. Nous devons montrer aux populations que le journaliste n'est qu'un simple thermomètre pour mesurer sa température et que le casser ne fera pas baisser la température , a-t-il imagé. ... suite de l'article sur Fraternité Matin