samedi 12 mai 2018 par Fraternité Matin

Le ministre auprès du Président de la République, chargé du Dialogue politique a pris officiellement fonction.

Le secrétaire général de la Présidence de la République, Jérôme Patrick Achi, a procédé, hier, à la Permanence du Sénat ( Cocody-Attoban), à la passation des charges entre l'ancien ministre d'Etat auprès du Président de la République, chargé du Dialogue politique et des Relations avec les Institutions, Jeannot Ahoussou-Kouadio, président du Sénat et le ministre auprès du Président de la République, chargé des Affaires politiques, Amadou Soumahoro. Jeannot Ahoussou-Kouadio a fait l'historique de la crise post-électorale et de la création du ministère qu'il a dirigé depuis 2012.

Il a rappelé que pour permettre à la classe politique et aux populations de retrouver une vie politique et sociale apaisée, le Président Alassane Ouattara a mis en place, dès sa prise de fonction, divers mécanismes de justice transitionnelle judiciaires et non judiciaires. Notamment, la Cellule d'enquête et d'investigation (Csei), la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), le Programme national de cohésion sociale (Pncs). L'ancien ministre d'Etat a aussi mis en évidence les acquis du dialogue politique initié avec les partis politiques et la société civile. Il a insisté sur les acquis du Cadre permanent de dialogue (Cpd).

Pour lui, les discussions menées dans le cadre du dialogue avec le gouvernement et les partis politiques de l'opposition ont permis: La libération des personnes arrêtées et détenues dans le cadre de la crise post-électorale, le dégel de comptes ayant fait l'objet de gel pendant la crise, la libération des sites et domiciles illégalement occupés par des éléments armés, le retour massif des exilés, y compris de nombreux cadres de l'ancienne Lmp, le financement exceptionnel, en 2013, 2015 et 2016, des partis politiques membres du Cpd

En un mot, ces discussions ont largement contribué au retour de la confiance entre les acteurs politiques, à la décrispation de la vie politique nationale et à la consolidation de la paix. Elles ont également et surtout permis l'organisation des élections de 2015 et 2016 en toute sérénité, avec zéro mort, zéro cas de violence physique et destruction de biens publics et privés , précise Jeannot Ahoussou-Kouadio. ... suite de l'article sur Fraternité Matin