jeudi 17 mai 2018 par AIP

Abidjan- Pour régler les problèmes de sécheresse et la pénurie d'eau au Cap, la deuxième ville de l'Afrique du Sud, il faudrait amener un iceberg de l'Antarctique jusqu'à la ville du Cap et le faire fondre, propose Nick Sloane, un scientifique sud-africain lors d'un séminaire qui se tient depuis mercredi dans la ville.

L'opération serait possible grâce aux nouvelles technologies, affirme le Sud-Africain. D'abord, les satellites permettraient de repérer le bon iceberg, long et plat, qui doit faire environ un km de long sur 500 mètres de large, 200 mètres de profondeur pour un poids de 100 millions de tonnes.

Il sera remorqué jusqu'au courant de Benguela, qui devrait ensuite le pousser sur 2.700 km jusqu'au Cap, en deux ou trois mois. Une fois amarré à 40km de la ville côtière, l'iceberg pourrait fournir chaque jour plus de 100 millions de litres d'eau pure, soit un cinquième des besoins de la ville.

Selon lui, pour mieux exploiter cet iceberg, les scientifiques utiliseraient le géotextile, une matière qui permettrait de réduire la fonte de l'iceberg, en l'entourant d'une sorte de jupe, et éviter ainsi le risque que le iceberg ne se retourne comme une crêpe, comme le font les icebergs du Nord.

Pour l'instant, la municipalité du Cap n'est pas vraiment partante car elle trouve l'opération risquée et coûteuse.

tls/akn/fmo