vendredi 18 mai 2018 par AIP

Abidjan- L'entreprise de vente en ligne directe par réseau, Qnet est sur le point d'ouvrir un centre en Côte d'Ivoire, en plus de son agence déjà présente, a informé, jeudi, à Abidjan, le responsable relations publiques, Rajesh Rao, expliquant qu'il s'agit pour la société de renforcer sa présence physique sur le terrain et ainsi gagner davantage en crédibilité dans un contexte de suspicion sur la légalité de son activité dans le pays.

Nous avons une agence sur place qui est connue, nous avons des distributeurs partout et nous sommes sur le point d'ouvrir un centre Qnet, une présence effective de Qnet , a-t-il annoncé lors d'une conférence de presse.

Selon M. Rao, il s'agit pour l'entreprise de s'inscrire dans une démarche plus pérenne, plus crédible qui dénote d'une plus grande assise que ne peut se permettre de bâtir une société dont le seul objectif est de venir escroquer et disparaître.

Les autorités ivoiriennes soupçonnent Qnet d'être une société pyramidale et ont depuis peu ouvert une enquête pour scruter de plus près son activité, rappelle-t-on. Le responsable des relations publiques a réitéré, lors de la conférence de presse, "l'entière disponibilité" de l'entreprise à collaborer avec la justice ivoirienne.

Pour ce qui est de notre disponibilité, elle est entière. Chaque fois que les autorités se rapprochent de nous, directement ou indirectement, nous nous mettons à leur disposition pour leur apporter des compléments d'information par rapport à l'identité de ceux qui travaillent avec nous, notre présence sur le terrain ou même expliquer le processus d'adhésion, les gains , a-t-il signifié.

M Rajesh Rao était, pour l'occasion, entouré du directeur Afrique subsaharienne, Biram Fall et du responsable produit de la représentation de Qnet en Côte d'Ivoire, clément Ahiman.

La conférence visait à présenter encore une fois l'entreprise et son activité, la vente directe en ligne en l'occurrence qui est, selon les conférenciers, un business légal dans le monde et qui génère aujourd'hui un chiffre d'affaires de quelque 200 milliards de Dollars américains.

Ils ont déploré la quasi inexistence d'un cadre légal, encadrant l'activité, dans la plupart des Etats africains et qui tend à alimenter l'amalgame souvent fait avec les structures d'escroquerie à grande échelle montées par des individus véreux.

kg/fmo