mercredi 23 mai 2018 par APA

Abidjan (Côte d'Ivoire) - L'homme politique ivoirien Gnamien Konan, président du mouvement politique La Nouvelle Côte d'Ivoire, annonce une attaque armée de sa résidence ce week-end à Bouaké (centre), où il devrait s'y rendre, dans une note transmise mercredi à APA.

Dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 mai 2018, un commando puissamment armé s'est attaqué à la résidence de Bouaké du ministre Gnamien Konan, président du mouvement politique La Nouvelle Côte d'Ivoire , indique la note.

Le commando, dans sa forfaiture, a maîtrisé le vigile commis à la sécurité des lieux et défoncé l'accès principal de la résidence avant de lui intimer l'ordre d'indiquer la pièce où se trouvait M. Gnamien Konan (qui) fort heureusement, à cette date, bien qu'annoncé à Bouaké, n'y était pas , ajoute le texte.

S'agit-il de simples bandits ? d'une intimidation ? d'un message d'avertissement en rapport avec les dernières prises de position du président Gnamien sur la corruption ? , s'interroge le mouvement politique qui rapporte qu' on ne saurait répondre avec précision à ces interrogations .

Une plainte régulière a été déposée aux autorités policières de Bouaké , poursuit la note du mouvement politique qui dénonce et condamne cette lâche attaque du domicile de son président tout en déplorant l'insécurité généralisée, sous diverses formes, dans le pays .

Le mouvement la Nouvelle Côte d'Ivoire a invité le gouvernement à prendre toutes les dispositions appropriées pour assurer la sécurité des populations, de leurs biens en général et des hommes politiques de tous bords en particulier .

Si les auteurs de cette attaque entendaient faire taire le président Gnamien Konan, c'est peine perdue. La détermination de notre président à dénoncer, aujourd'hui, et à éradiquer, demain, la corruption reste intacte , conclut le texte.

M. Gnamien Konan a lancé fin avril le mouvement La nouvelle Côte d'Ivoire en vue de répondre à la soif du changement chez les Ivoiriens, lors d'une cérémonie au siège de l'organisation à Cocody, dans l'Est d'Abidjan.


AP/ls