mercredi 23 mai 2018 par LInfodrome

L'homme est connu pour ses virulentes critiques lorsqu'il s'agit des maux qui secouent la sphère politique ivoirienne. Face à cette énième affaire et non des moindres qui secoue le microcosme ivoirien, le président du Lider n'a pas voulu rester en marge de la vague de dénonciations qui inonde les réseaux sociaux.

Sur tweeter où, il a l'habitude de s'exprimer, le professeur Koulibay a sévèrement critiqué les personnalités ivoiriennes citées dans cette affaire de dédouanement frauduleux de véhicules de luxe. N'oubliez pas de signaler que le scandale a débuté lorsque le ministre de la Justice [Sansan Kambile, ndlr], conseiller juridique du président de la République, ancien secrétaire général du gouvernement, s'est fait attraper pour tentative frauduleuse d'importation de véhicules avec une fausse exonération. Était-ce son premier essai? Non, dit-on !, a-t-il martelé sur Twitter, en ajoutant: Corruption, détournements, affairisme, impunité. Ils ont privatisé l'Etat de Côte d'Ivoire et en sont les uniques acquéreurs. a-t-il dénoncé.

Connu pour être un farouche opposant au modèle de gestion du gouvernement Ouattara, l'ex-président de l'Assemblée nationale ivoirienne sous Laurent Gbagbo n'a pas manqué de pointer du doigt le semblant d'enquête orchestrée par le régime au pouvoir en Côte d'Ivoire sur cette affaire. Pour le moment, la justice se défoule sur des employés du guichet unique. Les bénéficiaires de la fraude, les co-auteurs, les complices et commanditaires eux, dirigent l'État. Les petits de ce nid de corruption infectieuse vont trinquer, pas les gros. À parti unifié, justice unifiée., a critiqué le fondateur de Lider.

Comme cela devrait être le cas dans tout pays de droit, l'ex-président de l'Assemblée nationale plaide pour des arrestations; des procès équitables et transparents; des condamnations si la culpabilité est établie ; et l'exécution effective des peines. Or, relève-t-il, le juge qui a commencé à instruire le dossier en a été dessaisi pour un autre.. Il a ajouté que ceci n'augure rien de bon dans une Côte d'Ivoire où les appétits démesurés des hommes au pouvoir les conduisent (c'est bien le cas de le dire) à se comporter en hommes d'affaires plutôt qu'en politiciens responsables soucieux du bien public et de l'éthique. ... suite de l'article sur LInfodrome