jeudi 24 mai 2018 par Jeune Afrique

Fiscalité élevée, qualité dégradée... Premier exportateur mondial depuis deux ans, la Côte d'Ivoire peine cette année à vendre sa production d'anacarde. Pour le gouvernement, la piste de la transformation locale s'impose, mais celle-ci n'en est qu'à ses balbutiements.

Débutée en février dernier, avec l'annonce du prix plancher bord champ à 500 francs CFA (0,76 euros) le kilogramme, la campagne d'anacarde 2018 enregistre depuis plusieurs semaines des tensions.

La commercialisation connaît des blocages tant dans les régions productrices que dans les ports d'Abidjan et de San Pedro, où les noix de cajou ne trouvent pas preneurs. Une situation inédite dans cette filière où la Côte d'Ivoire est devenue depuis deux ans le premier exportateur mondial, avec plus de 711 000 tonnes en 2017. ... suite de l'article sur Jeune Afrique