dimanche 27 mai 2018 par AIP

Soubré, 26 mai (AIP) - Après un an de mise en ?uvre du projet de protection des enfants dans la cacaoculture dans la région de la Nawa, l'ONG internationale Save the Children et son partenaire l'ONG ORASUR ont invité les parties prenantes des différents sites bénéficiaires du projet à un atelier bilan qui a établi un taux de réalisation de 51%.

Lors de cette session organisée jeudi en présence du préfet de la région de la Nawa et du département de Soubré, Alialli Kouadio, du corps préfectoral de chefs de service de la région, le chef de projet à Save the children, Eric Koffi, a fait le point de la situation.

Aujourd'hui (24 mai 2018, ndlr), nous sommes dans la dernière semaine de mai. Il va sans dire qu'à partir du 1er juin, nous serons à la 2ème année du projet. Il était donc important pour nous de faire de façon conjointe avec les parties prenantes, le bilan de la première année de mise en ?uvre du projet à travers l'identification des forces et des faiblesses du projet, et de recueillir des propositions de réorientation à l'examen des résultats obtenus et des contributions nouvelles , a indiqué Eric Koffi.

Révélant un taux de 51% de mise en ?uvre des activités à la première année, il a fait savoir que ce pourcentage est dû au démarrage tardif du projet en octobre alors qu'il était censé démarrer en juin. C'est une ?uvre humaine, mais nous avons dû travailler davantage afin d'arriver à ces 51% , a-t-il ajouté.

Lancé le 1er juin 2017, le projet de protection des enfants contre les pires formes de travail (PFTE), les abus et autres violences dans les communautés de production de cacao de la région de la Nawa, initié par l'ONG internationale pour trois années (2017-2020), aura une année de mise en ?uvre le 31 mai.

Pour atteindre son objectif, plusieurs activités sont prévues dans les domaines de la protection, de l'éducation, du développement communautaire et du suivi-évaluation, a souligné M. Koffi.

Au terme des travaux, les participants ont exprimé leur satisfaction quant au taux de réalisation du projet après un an d'activité, et fait des recommandations et orientations pour l'améliorer.

Il s'agit notamment du suivi des comités de protection des enfants (CPE) et des groupements d'enfants (GE) par les travailleurs sociaux, de la soumission des rapports contractuels aux acteurs étatiques, du renforcement des capacités des travailleurs sociaux, d'une plus grande implication du corps préfectoral avant, pendant et après la mise en ?uvre du projet, sans oublier d'amener les parents à s'impliquer dans la prise en charge éducative de leurs enfants.

Faisons en sorte que la lutte contre le travail des enfants dans notre région puisse connaître une solution définitive , a conclu le préfet de région. Alialli Kouadio a salué la tenue de l'atelier qui a permis de jeter un regard rétrospectif sur ce qui a été déjà fait et de proposer des pistes de solutions pour une efficacité d'action.

(AIP)

km/cmas