mardi 29 mai 2018 par Jeune Afrique

Pilier du parti d'Henri Konan Bédié, Jeannot Ahoussou-Kouadio milite pour une alliance avec celui d'Alassane Ouattara au sein d'une formation unifiée. Mais le président du tout nouveau Sénat sera-t-il entendu ?

Qu'il était fier, ce 12 avril, assis dans son fauteuil pourpre. Tout ce que la République comptait de hautes personnalités avait garni les rangs de l'amphi­théâtre de la fondation Félix-Houphouët-Boigny, à Yamoussoukro. En ouvrant la première session du Sénat ivoirien dans cet édifice moderniste, Jeannot Ahoussou-Kouadio abaissa son marteau de président avec l'hésitation des premières fois.

Un mois plus tard, ce n'est pas dans la capitale administrative mais dans l'annexe abidjanaise du Sénat que JAK ? les initiales sont brodées sur sa chemise ? nous reçoit, un jour de mai orageux. Affable, il est persuadé que cette nouvelle institution, dont l'utilité demeure un mystère aux yeux d'une majorité d'Ivoiriens, est une avancée démocratique. Le Sénat doit aider à produire des lois de qualité, moins confligènes. Il y a un travail d'information à mener pour dissiper les appréhensions , dit-il, chaussé de reluisants mocassins à glands. ... suite de l'article sur Jeune Afrique