mercredi 30 mai 2018 par AIP

Abidjan, 30 mai (AIP)- Un collectif de présidents de clubs et maîtres de salles du taekwondo ivoirien, membres de la mouvance proche du comité ad'hoc installé par le comité national olympique (CNO-CIV) plaide pour une rencontre avec le ministre des Sports et des Loisirs, François Albert Amichia, en vue d'une explication du contenu du compromis rendu public sur la crise du taekwondo, au plan national.

Nous voulons le rencontrer pour lui dire merci d'avoir essayé de régler notre problème mais qu'il peut aller plus loin en tenant compte des points que nous soulevons et dont nous voulons avoir des éclaircissements , a déclaré mercredi, à Abidjan, le président de Elite et Sainte Anne, Soumahoro Ibrahim, lors de la conférence de presse, co-animée à Cocody, avec Basile N'Guessan, Alphonse Nemlin et Pamphile Kablankan.

Les conférenciers reprochent au communiqué final du ministère de tutelle sur la fin de la crise de ne pas être assez clair sur les textes qui seront en vigueur pendant ce mandat étant donné qu'il existe les textes 2012, lesquels ont été modifiés en 2016 pour permettre à l'actuel président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (FITKD), Bamba Cheick Daniel, de briguer un troisième mandat.

Ce collectif de présidents de clubs et maîtres de salles reproche au document du ministre Amchia, qui mentionne la régularisation des activités menées par le comité ad'hoc dissout, de ne pas préciser la nature de cette régularisation à savoir si elle doit être administrative ou technique .

Si la situation reste en l'état, les clubs qui ont mené des activités sous le comité ad'hoc du CNO-CIV seront livrés à eux-mêmes , s'est inquiété M. Kablankan.

A la demande du père du taekwondo ivoirien, Me Kim Young Tae, le ministre ivoirien des Sports et des Loisirs a réussi à rapprocher les protagonistes de la crise du taekwondo ivoirien. Cela s'est soldé par un communiqué en date du 23 mai dans lequel les deux partis se sont engagées à travailler ensemble pour le bonheur de la discipline.

L'on pensait que la crise, débutée en 2017, était totalement résolue que surgissent encore des sons discordants, qui remettent en cause, les acquis de cette médiation de l'émissaire du gouvernement.

(AIP)

fmo