mercredi 30 mai 2018 par LInfodrome

300 agents de la Caisse nationale des caisses d'épargne (Cnce) pourraient gonfler les rangs des chômeurs en Côte d'Ivoire d'ici le mois de juillet prochain si rien n'est fait pour trouver une solution à leurs préoccupations.

Les nouvelles ne sont pas bonnes du côté de la Caisse nationale des caisses d'épargne (Cnce). Les dirigeants de cet établissement financier étatique se préparent à faire une structuration qui va faire mal. 300 agents, selon des sources internes à cette entreprise, sont menacés de se retrouver à la rue dans les jours et semaines à venir. Ces agents sont appelés à un départ volontaire pour motif économique, mais surtout avec des mesures d'accompagnements frisant le ridicule aux yeux des concernés. Ils sont visés par un plan de restructuration qui prévoit le paiement des droits légaux et une indemnité transactionnelle de 4 mois pour les agents de 55 ans au 1er janvier 2018 et plus, et des droits légaux et une indemnité transactionnelle de 3 mois pour ce deux totalisant plus de 3 années d'ancienneté et ayant moins de 55 ans. Un plan qui laisse planer sur la tête l'épée de Damoclès, car suivi, en cas de non atteinte de l'objectif numéraire, d'une procédure de licenciement pour motif économique.

Assimilé à un suicide collectif , les agents de la Cnce récuse formellement ce plan de départ volontaire jugé inhumain et anti-social en confiant leur sort à leurs représentants syndicaux.

Ces derniers, à en croire nos sources, ont déjà entamé des démarches à un plus haut niveau pour désamorcer cette bombe sociale. Ils ont saisi par courrier l'Assemblée nationale via son président Guillaume Soro, ainsi que le ministre de l'Emploi et de la Protection sociale, Jean Claude Kouassi et les Centrales syndicales auxquelles ils sont affiliés. ... suite de l'article sur LInfodrome