jeudi 1 fevrier 2018 par Notre Voie

Le président du conseil régional du Goh, Joachim Djédjé Bagnon, est candidat à sa propre succession. Il compte se présenter aux prochaines élections sous la bannière de son parti, le Pdci-Rda. Mais cette perspective est fortement mise en doute dans la cité du fromager au regard des tensions qui prévalent au sein du Pdci à Gagnoa. Joachim Djédjé Bagnon a rompu le silence pour se prononcer sur cette affaire brûlante. C'était récemment face à la presse dans son village natal de Kokouézo sur l'axe Gagnoa-Ouragahio.
J'ai été mis en mission par le président Henri Konan Bédié. La perfection n'est certes pas de ce monde mais aujourd'hui, je peux me permettre d'affirmer que j'ai accompli une grande partie de la tâche qui m'a été confiée. Il n'y a donc pas de raison que je doute du choix de ma personne par mon parti pour poursuivre le développement de la région du Goh. Mieux, je suis un militant du Pdci de longue date. Le conseil régional du Goh reste le véritable poste de responsabilité que ma chapelle politique m'a confiée. J'ai foi que je vais bénéficier de la caution de mon parti politique, a-t-il déclaré. Avant d'ajouter : Dans la région du Goh, je représente une icône du Pdci-Rda. Loin de vouloir me vanter, je fais la fierté du Pdci. Je ne suis animé par aucune peur à l'approche des élections des conseillers régionaux parce que je sais que le Pdci n'aura pas un candidat autre que moi. Au-delà de mon statut de cadre du Pdci, je bénéficie du soutien de la population qui n'est pas forcément du même parti politique que moi.
Djédjé Bagnon a ensuite fait une précision de taille : certaines langues affirment que mon nom
figure sur la liste du Pdci comme conseiller. Ce n'est pas la décision de mon parti politique. S'il doit avoir une liste du Pdci à Gagnoa. Je serai bel et bien la tête de liste et non un simple conseiller. Il ne peut y avoir deux têtes sur une liste. Je mets en doute toute liste qui ne tient pas compte de moi parce que c'est autour de moi que les uns et les autres doivent travailler. Par ailleurs, parlant du développement local et de l'adversité politique, il dira ceci : le développement ne peut-être la chasse gardée d'un parti politique. Il a besoin de toutes les forces vives. Ce n'est pas dans le désordre et la division que nous pouvons réussir. Merci aux cadres de la région qui m'ont toujours soutenu. Je ne suis pas contre l'adversité politique parce qu'elle permet de redoubler d'efforts dans l'élan de développement. Mais je souhaite qu'elle se fasse dans les règles de l'art.

Doumbia Namory
Correspondant permanent dans la région du Goh