jeudi 1 fevrier 2018 par Abidjan.net

La cérémonie de signature du protocole d'accord de partenariat entre l'EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté), représenté par le prof Georges Armand Ouegnin et l'URD (Union républicaine pour la démocratie), représenté par Danielle Boni-Claverie, s'est déroulée dans la matinée de ce jeudi 1er février, à la résidence de Mme Danielle Boni Claverie (Cocody-Abidjan).

Ce partenariat traduit la volonté commune de plusieurs partis, coalitions et associations politiques tels ceux au sein de l'EDS à s'associer avec l'URD afin de fédérer leurs actions pour l'atteinte de leurs objectifs politiques. Dans la perspective du calendrier politique de la Côte d'Ivoire, à savoir l'organisation d'élections locales (municipales, régionales et sénatoriales), ces parties disent se mobiliser pour imposer au Gouvernement des conditions d'élections libres, justes et transparentes. Ces élections mettront définitivement un terme aux cycles des élections aux lendemains incertains et douloureux , dixit le président de l'EDS, prof Georges Armand Ouegnin.

Ce pourquoi, il appelle cette grande famille de l'opposition à se mobiliser pour exiger du Gouvernement, le respect scrupuleux de l'arrêt du 18 novembre 2016 rendu par la Cour Africaine des peuples et des droits de l'Homme qui fait obligation à l'Etat de réformer en profondeur l'organe chargé d'organiser les élections en Côte d'Ivoire, notamment la CEI, afin de la rendre conforme aux normes internationales. C'est-à-dire une CEI indépendante et impartiale qui puisse garantir aux citoyens le droit de choisir librement et sans contrainte aucune, ses dirigeants

Selon la présidente de l'URD, Danielle Boni-Claverie, cette exigence rend les tergiversations des Autorités à se conformer à cette injonction d'autant plus incompréhensible que le régime du Président Alassane Ouattara, rappelons ?nous, s'est bâti en tant que membre de l'Union Africaine sur la suprématie donnée aux décisions internationales qui ont autorité sur les lois internes à un pays. Et l'article 123 de la Constitution ivoirienne est venu réaffirmer ce principe.

Ce qui signifie que cet arrêt de la Cour est bien conforme à la Constitution et refuser de l'appliquer assimile notre pays à une république bananière. La Commission Electorale dans sa forme actuelle est caduque et ne peut en aucun cas organiser des élections , a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, la lecture du protocole d'accord de partenariat EDS/URD en question, faite par Mme Youzan Généviève, présidente des femmes de l'URD, a posé les conditions d'une réconciliation nationale effective et d'une stabilité politique.

Il s'agit de la libération du président Laurent Gbagbo et son ministre Blé Goudé, de la première Dame, Simone Ehivet Gbagbo, ainsi que des prisonniers politiques.il faut également favoriser le retour des exilés et l'indemnisation des victimes de la crise, restaurer la démocratie et l'Etat de Droit. Le protocole d'accord EDS/URD a mis l'accent sur le soutien politique à toute action pour l'amélioration des conditions de vie, le règlement de la question des terres, la mise en place d'une armée républicaine, la sécurité individuelle et collective

Cette cérémonie de signature de protocole d'accord a été marquée par la présence de plusieurs personnalités politiques dont Aboudramane Sangaré du FPI, Anaky Kobenan du MFA, Abou Cissé, Henri Philippe Dackoury Tabley et des partis politiques tels que UNG, AIRD, RPP etc

JOB ATTEMENE