vendredi 2 fevrier 2018 par Pôle Afrique

Le réseau des ONG actives pour le contrôle du tabac de Côte d'Ivoire (Rocta-CI) regroupant huit organisations non gouvernementales a signé à Abidjan ce 31 janvier, une déclaration de refus de révision de la taxe nouvelle, relevée à 38% ne soit pas contenue dans les discussions envisagées et souhaitées par le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara.

Face à la poussée d'adrénaline du secteur privé qui dénonce l'annexe fiscale 2018, qui vient en appui à la loi 2017-870 du 27 décembre 2017, Alassane Ouattara a recommandé au gouvernement d'engager le dialogue avec les partenaires économiques.

Cependant le ROCTA-CI et ses partenaires souhaitent que les dispositions relatives aux taux des droits d'accises d'une part sur les tabacs (38%) et d'autre part sur les boissons alcoolisées relevées de 12% à 20% ne fassent pas partie des points de discussion et de révision au regard des conséquences néfastes de ces produits alertent les signataires.

Le ROCTA-CI et ses partenaires signataires de cette déclaration d'interpellation contre le tabac justifient leur posture anti-fumée par le fait que cet ajustement fiscal relève de la volonté de l'Etat ivoirien et de la Direction Générale des Impôts de respecter et d'appliquer les dispositions de l'article de la CCLAT que la Côte d'Ivoire a ratifiée depuis 2010. Celles-ci indiquent que les mesures financières et fiscales sont un moyen efficace et important de réduire la consommation de tabac notamment pour les jeunes. Par ailleurs, dans le cadre de sa politique de lutte antitabac, l'Organisation Mondiale de la Santé recommande aux Etats, l'augmentation des taxes sur le tabac en vue de mobiliser des ressources additionnelles pour le financement de la prise en charge des maladies liées au tabagisme défendent les signataires de la déclaration du refus. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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