mardi 5 juin 2018 par Pôle Afrique

Lors de la remise du rapport de l'Inspection Générale d'Etat au Président de la République, celui-ci a mis le doigt sur la corruption, la tricherie qui, depuis des années, ont cours dans l'organisation des concours de la Fonction publique. Police, Gendarmerie, Education nationale, Douanes, ENA, du tout au tout, rien n'échappe à ce triste commerce. Dans les faits, rien de nouveau sous le soleil ivoirien. Sous l'ancien régime, cela se faisait. Mais, depuis 2010, le gouvernement a annoncé des mesures pour lutter contre ces maux, lesquelles n'ont, semble-t-il, jamais été appliquées contre la mafia des concours.

Vrai ? Faux ? Le Président de la République exige des comptes.

Les réseaux sociaux aidant, les anti-Ouattara s'en donnent à c?ur joie pour mettre à nu les failles de la gestion publique. A bon droit. C'est cela la démocratie. Face à une opposition divisée, amorphe et qui s'interroge sur sa capacité à répondre aux réelles préoccupations des ivoiriens, les réseaux sociaux sont devenus un contre-pouvoir. La société civique est bien en marche en Côte d'Ivoire.

La poursuite en toute impunité de tous les mauvais coups contre la bonne gouvernance sans qu'on ne voie de tête qui tombe, des sanctions exemplaires, a été une vraie trahison. Un mensonge. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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