mardi 6 fevrier 2018 par Régionale.info

Dans un communiqué publié le lundi 5 février 2018 par le Ministère ivoirien de la Santé et de l'Hygiène Publique, la ministre Raymonde GOUDOU COFFIE annonce à la population ivoirienne que la fièvre LASSA sévit actuellement dans certains pays de la sous-région. Il s'agit du Nigeria, du Bénin et de la Guinée. Aucun cas n'est signalé en Côte d'Ivoire, mais les autorités exigent l'attention des populations.

Le pays n'étant pas à l'abri, il est nécessaire de prévenir les citoyens sur les risques liés à cette épidémie. Ainsi, le communiqué a indiqué que la situation épidémiologique des pays affectés et leur proximité avec notre pays exige une communication publique sur les risques liés à la circulation du virus responsable de cette maladie .

Le communiqué n'a pas mis en marge les modes de transmission du Lassa : Elle est transmise à l'homme par contact, avec des aliments ou des articles ménagers contaminés par les urines ou les excréments d'une souris (Mastomys natalensis) communément appelée rat à mamelles multiples. Le virus peut également se transmettre d'homme à homme par contact direct avec le sang, les urines, les excréments ou autres sécrétions organiques d'une personne contaminée .

C'est par un syndrome pseudogrippal ainsi qu'une fièvre hémorragique foudroyante mêlée par des céphalées, des nausées et vomissements et une fatigue intense, que la fièvre Lassa s'exprime.

Afin d'éviter l'épidémie dans le pays qui présente à de fortes probabilités d'être contaminé, le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique exhorte les populations au respect des règles qui suivent : laver à l'eau propre et au savon tous les ustensiles de cuisine et les conserver à l'abri des rongeurs, éloigner des habitations les ordures ménagères et déchets de toute nature, éviter toute manipulation ou consommation de rongeurs, éviter de manipuler sans protection les sécrétions organiques (sang, urine, etc) de tout malade présentant une fièvre avec ou sans saignement, lutter contre la présence des rongeurs dans les lieux d'habitation et tout lieu recevant du public (hôtels, restaurants, maquis, etc) et enfin promouvoir une bonne hygiène du cadre de vie . ... suite de l'article sur Autre presse

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