jeudi 8 fevrier 2018 par Fraternité Matin

La création d'un environnement propice au partenariat public-privé pour le financement de l'industrie caféière ; la promotion de la transformation du café dans les États membres de l'Oiac ; le renforcement des capacités des producteurs en vue d'adopter de meilleures pratiques agricoles ; l'établissement d'un fonds spécial pour le café dont l'objectif est de booster la production et la qualité du café en Afrique. Ce sont autant de recommandations qui ont été faites lors de la 57e assemblée annuelle de l'Oiac qui a pris fin le 6 février, à l'hôtel Afrikland, sis à Grand-Bassam.

Au cours des deux jours de travaux, cinq panels de haut niveau, ainsi que des réunions des comités directeurs et techniques ont été enregistrés. Frederick Kawama, secrétaire général de l'Oiac, a résumé ces travaux en disant qu'il s'agissait d'explorer les voies et moyens à mettre en ?uvre pour le développement de la caféiculture en Afrique. D'autant plus que l'industrie du café africain reste confrontée à d'énormes défis. À savoir le manque de financement, la reconversion de la majorité des plantations de café en d'autres cultures pérennes, la chute de la production, l'insuffisance de la transformation et de la consommation. Pour lui, l'une des solutions pour la revitalisation du secteur pourrait être la mise en place d'un fonds africain pour le café. Les pays africains ont tous recommandé la mise en place de ce fonds qui pourrait être une solution pour la relance de la production du café. Doté de 150 millions de dollars (près de 82.5 milliards de F Cfa Ndlr), ce fonds vise à appuyer les acteurs de la chaîne de valeurs africaines de café en développant de nouvelles sources de revenus d'emplois , a-t-il précisé. ... suite de l'article sur Fraternité Matin