vendredi 8 juin 2018 par AIP

Tiassalé - La Société d'études et de développement de la culture bananière (SCB), basée à Tiassalé, se dit inquiète face à la pollution du fleuve Bandama par des orpailleurs clandestins, indique un communiqué signé du DG de la structure, Dominique Malezieux, parvenu à l'AIP jeudi.

Cette situation, qui menace la poursuite des activités de production de la banane dessert dans le département, est attestée par le service local du Laboratoire national d'appui au développement agricole (LANADA), sollicité pour l'analyse d'un échantillon des eaux du fleuve, souligne le communiqué.

Les conclusions de cette analyse, ainsi que les commentaires du responsable qualité des eaux de la SCB, révèlent une teneur élevée des eaux du Bandama en Mercure et Cyanure, métaux lourds (Plomb, Cadmium, Arsenic, Cuivre, Zinc) , susceptibles d'exposer les populations à des situations dommageables, rapporte la note d'information.

Devant les sérieuses menaces, notamment environnementales liées à cette activité illégale dans le lit du fleuve Bandama , la SCB, au vu des résultats de l'étude, lance un appel à l'Etat de Côte d'Ivoire, pour des mesures vigoureuses et radicales destinées à faire cesser de manière définitive l'orpaillage clandestin , en cours dans la localité, mentionne la circulaire.

Une autre correspondance est aussi adressée au préfet d'Abengourou où la SCB est également présente, pour attirer son attention sur les mêmes menaces qui planent sur son exploitation au bord de la Comoé, conclut le document.

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