samedi 9 juin 2018 par Jeune Afrique

Condamné en première instance à 18 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité en Centrafrique, l'ancien vice-président et ex-chef rebelle congolais Jean-Pierre Bemba a vu vendredi 8 juin sa culpabilité annulée en appel devant la Cour pénale internationale.

La chambre de première instance a eu tort de Cette formulation plusieurs répétée pendant la lecture du verdict en appel, vendredi 8 juin, dans l'affaire Jean-Pierre Bemba a dû forcément susciter des applaudissements au siège du Mouvement de libération du Congo (MLC). D'autant que ce parti espérait la libération de son leader avant la présidentielle ? encore hypothétique ? prévue le 23 décembre.

Selon la majorité des juges de la chambre d'appel (trois sur cinq), les premiers juges ont commis des erreurs qui ont sérieusement entaché leurs conclusions. Des charges qui ont été formulées de façon trop large , la non prise en compte des mesures prises par Jean-Pierre Bemba , le fait qu'il n'y avait aucune indication du nombre des crimes , listent notamment les magistrats. ... suite de l'article sur Jeune Afrique