samedi 9 juin 2018 par AIP

Yamoussoukro- Le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI), José Gijon, a confié vendredi, lors d'une conférence publique, à l'INPHB de Yamoussoukro, que l'adoption d'une politique budgétaire prudente s'avère indispensable pour maîtriser la dette publique des pays d'Afrique subsaharienne.

Le représentant de l'institution financière mondiale, lors de sa présentation du rapport 2018 sur le thème, Les perspectives économiques en Afrique 2018 : une reprise timide avec des importants défis , a exhorté les Etats africains notamment la Côte d'Ivoire à faire plus d'efforts pour mobiliser d'avantage de recettes budgétaire nécessaires pour financer le développement.

José Gijon a également conseillé la poursuite des réformes courageuses pour améliorer le climat de l'investissement. Parce que dans la croissance ivoirienne, il doit avoir une grande part du secteur privé pour assurer le taux de croissance fort et soutenable qui doit tenir dans les prochaines années , a souligné le conférencier.

Il a exprimé sa foi en une Côte d'Ivoire capable de parvenir à son développement au regard des politiques mises en ?uvre dans le pays et qui sont, selon lui, des politiques qui permettront au pays d'atteindre l'émergence.

Les défis à relever restent le développement des infrastructures longtemps délaissées pendant que la population était en croissance, et la poursuite des programmes de soutien social qui doivent devenir de plus en plus ambitieux comme la couverture sanitaire universelle, a énuméré l'économiste franco-espagnol. José Gijon a souligné, pour finir, que la politique monétaire doit être également orientée de sorte à garantir une inflation faible.

La croissance en Afrique subsaharienne devrait être marquée par une légère hausse, et des politiques fermes sont nécessaires à la fois pour réduire les vulnérabilités et pour améliorer les perspectives de croissance à moyen terme. On estime que la croissance moyenne de la région s'établira à 3,4 % en 2018, en hausse par rapport à 2017, où elle était de 2,8 %.

nam/fmo