lundi 12 fevrier 2018 par Pôle Afrique

La valorisation de la compétence féminine était au centre de la rencontre initiée par le Compendium des Compétences Féminines de Côte d'Ivoire (COCOFCI), piloté par la ministre Euphrasie Kouassi Yao. Ce vendredi 9 février à l'hôtel du district d'Abidjan Plateau, cette organisation de promotion du genre, a fait le bilan de ses activités de 2017, et annoncé les perspectives pour l'année en cours, en présence de plusieurs autorités.

Elles étaient 500 au départ. A ce jour, elles sont 14 000 qui aspirent à plus d'égalité dans un monde encore en proie aux préjugés. Ce vendredi, les femmes membres du Compendium des Compétences Féminines de Côte d'Ivoire (COCOFCI), se sont retrouvées, pour faire le bilan des activités de l'année écoulée. A leur tête, la ministre Euphrasie Kouassi Yao, conseillère spéciale du Président de la République de Côte d'Ivoire, pour la promotion du genre, a exprimé toute sa satisfaction pour le travail abattu et le chemin parcouru, depuis 2012, année de création du Compendium.

Nous voulons que les conflits s'apaisent et que l'équilibre revienne. Le Compendium représente l'ensemble des femmes qui veulent être meilleures. Notre objectif est de renforcer la visibilité et le leadership des femmes dans la gestion des services publics. Nous devons identifier les secteurs où les femmes ne sont pas représentées, afin de favoriser un réseau dynamique et solidaire pour les occuper. Une base de données a d'abord été mise en place avec 500 femmes. A ce jour, nous sommes 14 000. Notre défi, faire amener toutes les compétences féminines au Compendium, de sorte à pourvoir, tous les postes de responsabilité. Nous avons aussi besoin de ressources financières pour mener à bien nos activités a déclaré la ministre, lors de la présentation du bilan annuelle du COCOFCI.

L'histoire a d'abord commencé à Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire, avant de s'étendre à toutes les autres régions du pays. Les femmes inscrites au Compendium, représentent toutes les sensibilités politiques et socio-économiques du pays. Aucune différence, aucune discrimination, un seul but, une seule vision, contribuer à l'autonomisation de la femme en l'amenant à briser les barrières de l'inégalité. Brigitte Quenum, représentant résidant de l'ONU SIDA, reconnaît qu'il y a encore beaucoup d'efforts à fournir, malgré les résultats obtenus, dans la promotion du genre en Côte d'Ivoire.

L'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, sont une étape importante pour un développement équitable et plus soutenu dans le pays. L'initiative du Compendium est à saluer car elle vise à renforcer la capacité des femmes dans la gestion des services publics. L'ONU SIDA a toujours accompagné les initiatives allant dans le sens de la promotion du genre et continuera à le faire. Mais force est de reconnaître que la participation des femmes dans les instances de décision en Côte d'Ivoire est encore en dessous de la moyenne subsaharienne. Il n'y a que 11% de femmes à l'Assemblée Nationale et 27% dans toutes les instances de décision. Ce qui n'atteint pas encore les 30% recommandés, avant de parler d'égalité totale soit 50%. Pourtant diverses études ont démontré qu'une participation équilibrée dans les prises de décision, permet d'obtenir des lois plus justes, et donc une garantie à la stabilité a assuré, le haut fonctionnaire des Nations Unies. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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