mardi 13 fevrier 2018 par LInfodrome

Le secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l'État, Moussa Sanogo, a effectué une visite surprise le vendredi 09 février 2018, à la Direction régionale des Impôts Abidjan-Nord 1 aux Deux Plateaux, dans la commune de Cocody.

Il était accompagné de son directeur de cabinet adjoint, Kého Yaya. Sans protocole, ni comité d'accueil, il s'est rendu dans les bureaux du chef du centre, Yao Jean-Paul Coulibaly, au 1er étage du bâtiment. Les échanges s'engagent entre les deux hommes. Le chef de centre a présenté les quatre services sous sa responsabilité : les assiettes des impôts divers, les assiettes des impôts fonciers, les recettes des impôts divers et les recettes des impôts fonciers. Il a confié qu'au niveau du recouvrement des impôts des personnes morales, tout se passe pour le meilleur du monde.

Par contre, pour ce qui concerne les personnes physiques, l'agent des Impôts souligne des difficultés liées au fait qu'il y a des problèmes d'adressage des personnes. Il n'est pas facile de repérer les individus. Et même, quand nous arrivons à le faire parfois, les recouvrements ne sont pas aussi importants. Au niveau des villages Ebrié, par exemple, l'impôt foncier n'est pas payé car ces populations disent qu'elles sont dans leurs villages , explique le chef de centre. Il a évoqué également des difficultés de connexion au niveau de l'opération d'assiette. Toute chose qui les oblige à enregistrer des opérations de recouvrement à la main.

Cette information préoccupe le secrétaire d'État, Moussa Sanogo qui veut en savoir davantage. Ah bon ! Donc quand le logiciel relatif au recouvrement des paiements est en panne, comment faites-vous ? Comment gérez-vous les paiements ? . En réponse, le chef de centre a indiqué que dans ce cas de figure, les receveurs ont recours à un calepin dans lequel il consigne les informations et des contrôles sont faits à la fin de la journée pour confronter les paiements. Une procédure qui ne plaît pas au secrétaire d'État qui a lâché que cela peut ouvrir la porte aux malversations et aux actes délictueux. ... suite de l'article sur LInfodrome