jeudi 14 juin 2018 par APA

Abidjan (Côte d'Ivoire) - La célébration, jeudi, de la fête de Ramadan marquant la fin du jeûne musulman a perturbé les candidats au Brevet d'études du premier cycle (BEPC) qui devraient composer, ce jour, a constaté APA dans plusieurs quartiers de la commune de Yopougon, à l'ouest de la capitale économique ivoirienne.


En raison de la fête de Ramadan, les épreuves écrites du BEPC initialement prévues pour aujourd'hui sont reportées à demain vendredi , annonce un communiqué de la Direction des examens et concours (DECO) du ministère de l'Education nationale diffusé jeudi matin.

Apparamment, le communiqué a eu un écho partiellement favorable auprès des concernés, notamment, les candidats dont beaucoup ont pris d'assaut les différents centres d'examens de la commune.

Mon père m'a déposée ce matin à mon centre au Collège Saint-Charnel avant d'aller au travail , raconte Marie Édith Dibi Florence (14 ans) dont le géniteur ne savait sûrement pas que ce jour était férié.

Comme la petite Dibi, Jean-Charles Tra-Bi (15 ans) et Aude Niamey (14ans) se sont rendus à leur centre d'examen à l'institut LKM pour s'entendre dire que les épreuves écrites sont reportées à demain (vendredi).

Nous ne savions pas que le Ramadan était aujourd'hui. Des camarades de classes musulmans ont dit que la fête devrait avoir lieu vendredi , explique Aude Niamey ajoutant que beaucoup d'examinateurs étaient sur place .

Thierry N'goran (13 ans) dit avoir appris le communiqué annonçant la fête de Ramadan pour ce jeudi dans le taxi le ramenant de son centre d'examen.

Beaucoup de candidats étaient bien présents. C'est un tonton qui est venu nous dire de retourner parce que les épreuves sont reportées à cause de la fête de Ramadan , souligne-t-il.

Comme ces candidats, beaucoup de travailleurs ont été pris au piège de la fête de Ramadan dont l'annonce a été faite tard dans la nuit de mercredi.

Je sors ce matin pour aller à la station de l'express, tout est vide et calme. Après renseignement, je suis informé que c'est férié pour le Ramadan , déclare Ferdinand Lohoré, agent de la Marine nationale, contraint de regagner son domicile.

HS/ls