vendredi 16 fevrier 2018 par Abidjan.net

Un millier d'enfants en situation difficile dans le département de Divo ont pu reprendre le chemin de l'école grâce à la Fondation ''Espoir de vie'' du prophète Joël Krasso. Cette action de haute portée humanitaire, qui dure depuis cinq ans, vise à offrir aux enfants issues de familles démunies et modestes, la possibilité de bénéficier de l'éducation conformément à la volonté des autorités ivoiriennes.



Pour le prophète Joël Krasso, fondateur de la fondation, outre donner une éducation et de l'espoir à ces enfants en difficultés, souvent rejeté par la société, il s'agit de leur offrir la possibilité de réussir dans leur vie . ''Je veux être un repère pour ces enfants. [] Mon combat c'est l'éducation et la santé'', a affirmé le fondateur ''espoir de vie''. Il a expliqué qu'en posant ces actions de portée sociale, il veut ''encourager les hommes de Dieu à ?uvrer pour leur prochain, à mener des actions sociales qui auront des impacts positives dans la société''.



C'est pour aider à lutter contre la délinquance juvénile, notamment le phénomène des enfants en conflit avec la loi communément appelé "microbes", que la fondation du prophète Joël Krasso a inauguré le 15 février 2017, son premier orphelinat dans la ville de Divo. Redonnant ainsi l'espoir à 90 enfants orphelins, âgés de 0 à 14 ans. Construit sur fond propre, d'un coût total de 27 millions de Francs CFA, ce centre d'accueil d'enfants orphelins, est équipé de toutes les commodités dont une infirmerie et comprends 7 employés et vacataires. La fondation espère étendre ses actions partout en Côte d'ivoire. En attendant elle prévoit la construction d'une école allant de la maternelle à la terminale et d'un centre de santé à Divo.

Au chapitre des activités à l'agenda de la fondation, figure un séminaire de formation à l'attention des parents sur leurs devoirs vis-à-vis des enfants, le 24 février 2018 à Divo. La Fondation envisage octroyer un appui financier à 300 femmes en vue de les aider à entreprendre des activités commerciales.




Elisée B.