vendredi 16 fevrier 2018 par Minutes Eco

Au cours des échanges avec la presse nationale et internationale ce mercredi 14 février, à l'auditorium de la Primature, a tenu à rassurer tous les Ivoiriens sur la politique d'endettement de la Côte d'Ivoire. Les chiffres provisoires de notre endettement ressortent à 42,8% du PIB en 2017, contre un taux de 42,1% en 2016 , a indiqué le chef du gouvernement. Ces chiffres en deçà de la norme communautaire UEMOA qui est de 70% sont fort appréciables, de son point de vue, comparés à la situation au Sénégal (57,4%), au Kenya (54,4%) et au Ghana (72,4%) d'endettement.

Nos concitoyens peuvent donc être rassurés de la bonne gestion de notre endettement et de l'intérêt que porte le Gouvernement au bien être actuel et futur des Ivoiriens , a soutenu Amadou Gon Coulibaly, ajoutant que le grand succès enregistré par les différents eurobonds et les taux relativement bas obtenus sur les marchés internationaux constituent un signal positif pour la révision à la baisse, à moyen terme, des coûts sur le marché financier sous-régional. Il a soutenu que le niveau des ressources intérieures ? qui s'élèvent à 3227,8 milliards de FCFA en 2017, couvre les dépenses salariales, de fonctionnement et d'investissement, notamment les salaires dont le montant s'est élevé à 1512 milliards de FCFA en 2017.

Selon lui, il n'y a pas de divergence avec le Fonds monétaire ivoirien (FMI) qui classe la Côte d'Ivoire parmi les pays à endettement modéré. Nous avons une marge. On est à 42,8% de taux d'endettement malgré les chocs que nous avons connus avec la chute des cours du cacao. Nous nous donnons toujours cette marge pour même avec des situations de choc économique, nous puissions demeurer dans la limite des 70%, la norme communautaire , a souligné le chef du gouvernement. Le tout n'est pas de s'endetter, soutient-il, il faut savoir s'endetter ; c'est-à-dire trouver des prêts à des taux qui soient optimum pour le service de la dette soit supportable. Aussi faut-il créer la richesse à travers les investissements réalisés, de sorte à pouvoir rembourser les fonds levés sur les marchés financiers.
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