lundi 19 fevrier 2018 par Fraternité Matin

C'est un projet qui court sur la période 2015-2020 et est financé à 70 millions $ par la Banque mondiale et sept millions par l'Etat de Côte d'Ivoire, soit un total de 77 millions. Ce qui équivaut à environ 38,5 milliards de FCfa.

Dans la phase pilote de ce projet, quatre cents établissements de dix-sept districts sanitaires ont été sélectionnés. Le financement des centres concernés s'est fait à travers une approche contractuelle axée sur la performance. Entre autres éléments retenus, le nombre de patients reçus, la rigueur de gestion.

Le ministre Raymonde Goudou-Coffie de la Santé et de l'Hygiène publique estime que le bilan à mi-parcours de cette nouvelle approche de redynamisation des établissements sanitaires publics est très satisfaisant . D'ailleurs, quatre de ces établissements, deux de niveau primaire (centre de santé rural de Kéhita, Sinfra et centre de santé communautaire d'Anono, Cocody) et deux de niveau secondaire (hôpital général de Bingerville et celui d'Anyama) ont reçu des diplômes au cours de la cérémonie.

Konan Kouassi Clovis, coordonnateur du projet, explique que durant cette période expérimentale, tous les centres de santé inscrits à ce programme faisaient, chaque mois, l'objet d'un examen et ce sont ces quatre qui ont le plus répondu aux objectifs du projet.

Le ministre en charge de la Santé affirme, pour sa part, au vu des résultats obtenus, qu' il est possible d'enlever tous les clichés qui existent dans l'esprit des populations ivoiriennes. En tout cas, son leitmotiv est la restructuration et l'amélioration du système de santé national. Aussi voudrait- elle passer à échelle, toujours avec l'appui de la Banque mondiale, afin que tous les établissements publics des trois niveaux sanitaires s'inscrivent dans la rigueur de gestion. ... suite de l'article sur Fraternité Matin