mardi 20 fevrier 2018 par Jeune Afrique

En amont des élections locales, la branche du FPI fait des appels du pied au parti d'Henri Konan Bédié.

Jeune Afrique : Le 24 janvier, vous avez rencontré l'ancien président Henri Konan Bédié, alors que vos partis sont historiquement opposés. De quoi avez-vous parlé ?

Pascal Affi N'Guessan : Nous avons échangé nos v?ux. Nous partageons la même volonté de dialoguer, et notre pays est dans un tel état de délabrement que nous devons nous unir pour résoudre les problèmes.

Avez-vous plaidé en faveur d'une alliance entre sa formation, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), et la vôtre, le Front populaire ivoirien (FPI), dans la perspective des élections locales, prévues pour cette année mais dont la date n'a pas encore été fixée ?

Ce genre de choses ne se discute pas dès la première rencontre. Le PDCI est pour l'instant allié au RDR [Rassemblement des républicains d'Alassane Ouattara]. Le fait est que cette union a du plomb dans l'aile. Mais le PDCI doit d'abord régler cette question. Faut-il envisager une nouvelle alliance pour sortir le pays de l'impasse, et celle-ci peut-elle concerner le FPI et le PDCI ? Oui, je le pense. La Côte d'Ivoire en tout cas en a besoin. ... suite de l'article sur Jeune Afrique