lundi 25 juin 2018 par lebanco.net

Certains produits vivriers consommés en Côte d'Ivoire proviennent notamment des pays du Sahel. Dans cette enquête, les acteurs du secteur expliquent les raisons.


Dur, dur pour les ménages de s'approvisionner sur les marchés. La Côte d'Ivoire, zone agricole contraste avec la réalité sur le terrain. Certains produits de première nécessité se font rares parfois. Mieux les prix augmentent de façon fulgurante. L'oignon, la tomate, le riz... produits de masse en Côte d'Ivoire, indispensables en cuisine sous tous les cieux sont souvent importés.
Selon les acteurs de la filière oignon, la Côte d'Ivoire dépend à plus de 90% des approvisionnements extérieurs d'oignons. Ce légume est disponible toute l'année sur les marchés à des prix qui changent selon la saisonnalité des variétés. La variété préférée des ivoiriens est l'oignon violet de. Le poids unitaire de cette qualité d'oignon dont la saveur est relativement plus prononcée, peut aller jusqu'à 400 gramme. Cette qualité est bien présente sur les marchés ivoiriens depuis le mois d'avril, période de récolte dans la sous-région. Le mois de juillet devrait marquer la fin de la période de bonne disponibilité de la variété de type Galmi (violet) sur les marchés. Toutefois, l'on constate déjà une hausse du prix au Kilogramme.

De façon générale, le prix est monté d'un cran. Au marché du forum d'Adjamé, il est commercialisé entre 400F et 500F contre 300F il y a 2 mois. A Angré, au marché Cocovico, le prix au Kg est passé à 600F contre 400F. Il en est de même pour le grand marché de Marcory, où il est vendu à 400 voire 500F. Avant, il fallait débourser 300 F pour s'en procurer. La tomate fraîche quant à elle est placée à 3 à 200F. Le prix varie d'une période à une autre. Le Kg de la tomate fraîche, en raison souvent de la pluviométrie, est souvent commercialisé à 2000F contre 1000F, à Adjamé et dans la plupart des marchés de la capitale économique ivoirienne.

Les prix flambent
''Actuellement, tout est devenu cher sur nos marchés. Je suis venu avec 10.000 F pour un marché de 3 jours. Je me suis retrouvée seulement avec 500 F. Mon panier à moitié vide. Je ne pourrai pas tenir pour 3 jours'', se plaint Bernadette Aka que nous avons rencontrée, au marché Cocovico. ... suite de l'article sur Autre presse