lundi 26 fevrier 2018 par AIP

Les syndicalistes, membres de la commission femme fonctionnaire de la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d'Ivoire, ont bénéficié samedi, d'une session de renforcement des capacités sur la syndicalisation de la femme.

Initiée par la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public dirigée par Zadi Gnagna, cette formation d'une demi journée vise à "intensifier l'information et la formation syndicale des femmes pour une meilleure intégration de celles-ci dans le mouvement syndical".

"Notre objectif est de former des femmes syndicalistes à surmonter les obstacles liés à leur participation dans les syndicats parce que les femmes bien formées, ce sont des victoires acquises", a déclaré le présidente de la commission femme de la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public, Cécile Baihio, indiquant que "les femmes sont présentes dans le comité exécutif de la Plateforme nationale".

Elle a précisé que ce genre de formation aura lieu chaque deux mois selon un calendrier défini dans le cadre du renforcement des capacités des femmes en milieu syndical.

Vous avez vos places à prendre et vous devez attirer le maximum de femmes à prendre place dans la lutte", a lancé le président de la plateforme nationale, Zadi Gnagna, à l'endroit des femmes fonctionnaires.

En sa qualité de leader syndical, Gnagna a souhaité également qu il y ait beaucoup de femmes dans les instances dirigeantes des syndicats comme la première secrétaire générale de l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI), Suzanne Vléi pour que la lutte réussisse toujours.

La formatrice Suzanne Vlei, pour sa part, a fait savoir aux femmes fonctionnaires qu il est important de militer dans un mouvement syndical parce que "le syndicat permet d'être nombreux à lutter ensemble pour améliorer la condition des travailleurs et de ne pas être seul quand un problème se présente mais d'avoir quelqu'un à qui se confier".

Elle a déploré que la représentation des femmes dans les instances de décisions des syndicats de base et de centrales syndicales soit faible à l'image de la situation globale des femmes en Côte d Ivoire. Toutes les centrales syndicales sont dirigées par les hommes".

C est pourquoi, elle a formulé des recommandations pour une orientation efficiente des activités des syndicats de base, des plateformes syndicales et des centrales syndicales en direction des femmes.

"Appliquez le taux de représentativité de 50% de femmes dans les instances dirigeantes des syndicats de base avec des listes zébrées. Encouragez les candidatures des femmes à tous les postes électifs en les soutenant par des mesures d'accompagnement (formation syndicale et soutien financier de la part de leurs syndicats", a-t-elle insisté en s'adressant aux hommes dirigeants de syndicats.

tg/fmo