lundi 26 fevrier 2018 par AIP

Abidjan - Des travaux se sont ouverts lundi, à Abidjan, dans le cadre de la revue sectorielle 2017 des projets du Contrat de désendettement et de développement (C2D), en vue de l'amélioration des conditions de sa mise en ?uvre.

A l'ouverture, le directeur de cabinet du Premier ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l'Etat, Koffi Ahoutou, a salué la tenue de cette 5ème édition de cette activité. Il a estimé que c'est l'occasion de trouver ensemble les difficultés qui entravent le bon fonctionnement du C2D .

Il a rappelé que le 1er C2D a été signé entre la Côte d'Ivoire et la France le 1er décembre 2012 pour un montant de 413,25 milliards de francs CFA sur la période 2012-2015 et le second, le 3 décembre 2014, pour une enveloppe de 738 milliards de francs CFA. Le montant cumulé des C2D de 1151, 25 milliards de francs CFA couvre des secteurs de concentration, des appuis budgétaires et un fonds pour les études et le pilotage , a-t-il indiqué.

Le représentant du Premier ministre a remercié la partie française qui contribue, à travers le C2D, au développement de la Côte d'Ivoire et au bien-être des populations, estimant que C2D, est une réponse rapide des attentes de nos populations dans divers domaine .

La secrétaire technique du C2D, Léa Diati Diaté, a expliqué que ces travaux qui durent jusqu'à vendredi, visent à passer en revue la mise en ?uvre des activités effectuées en 2017 et pendant les années antérieures, faire un diagnostic de l'état d'avancement des projets des premier et deuxième C2D, examiner les conditions de lancement des projets actuels, mettre en relief les éventuels écarts par rapport aux attentes et actualiser les prévisions de décaissement 2018.

Pour la représentante de l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, son premier conseiller, Annick Diener, le C2D est en route de croisière et les réalisations sont visibles sur l'ensemble du territoire ivoirien. Elle s'est félicitée de cet appui institutionnel à la Côte d'Ivoire.

Pour l'avenir, quatre points méritent une attention particulière. Premièrement, les délais, je constate que malgré les bonnes intentions, les délais de passation de marché restent très longs. Deuxièmement, la qualité des réalisations. Les projets financés par le C2D doivent être exemplaires. Troisièmement la budgétisation des moyens financiers et humains. (). Il faut bien se préparer en avance et anticiper. Enfin la communication, nous devons faire plus et mieux en matière de communication car les montants invertis par le C2D méritent plus de visibilité , a toutefois relevé Annick Diener.

Suite à l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative des pays pauvres très endettés (I-PPTE), la Côte d'Ivoire a bénéficié le 26 juin 2012 d'un allègement de sa dette vis-à-vis de la France d'un montant de 2500 milliards de francs CFA. Une partie de ce montant, soit 600 milliards de de francs CFA a fait l'objet d'annulation sèche et 1900 milliards de francs CFA ont été affectés au financement de projets de développement par le biais du C2D, rappelle-t-on.

gak/fmo