lundi 26 fevrier 2018 par LInfodrome

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (Cojep), Charles Blé Goudé, a critiqué le découpage électoral et la Commission électorale indépendante (Cei), alors que les élections sénatoriales et municipales sont annoncées.

Depuis sa cellule de la prison de Scheveningen, à la Cour pénale internationale (Cpi), à La Haye, l'ex-ministre ivoirien, poursuivi pour crimes contre l'humanité, dénonce déjà la fraude légalisée dont l'enjeu fausse le jeu politique , à la faveur des élections prochaines dans son pays. Là où le peuple de Côte d'Ivoire et les observateurs de la vie politique étaient en droit d'attendre la mise en place d'un organe électoral crédible et la prise de mesures qui apaisent la situation socio-politique, le pouvoir annonce l'organisation prochaine d'élections, en renvoyant aux calendes grecques les revendications pourtant légitimes de la société civile et de l'opposition dans son ensemble. En tant qu'acteur politique de mon pays, deux questions me taraudent : celles du découpage et de la Commission électorale indépendante très dépendante , a déclaré Charles Blé Goudé dans une contribution publiée cette fin de semaine.

Il a appelé à la mise en place d'un nouveau découpage électoral. En effet, chez nous, le découpage électoral actuel ne repose sur aucun critère connu et reconnu. Dans le seul but de s'assurer une majorité des sièges à l'hémicycle au désavantage de ses adversaires politiques, le parti au pouvoir décide du découpage électoral de manière unilatérale , a-t-il retenu, ajoutant que le déséquilibre est flagrant . Pour lui, le découpage actuel dégage des odeurs de calculs politiciens qui n'honorent pas notre pays et ses institutions . ... suite de l'article sur LInfodrome