lundi 26 fevrier 2018 par Pôle Afrique

Dans une déclaration de presse dont PôleAfrique.info a reçu copie, le réseau des amis des médias amis des enfants donne de la voix au sujet du phénomène d'enlèvement des enfants à Abidjan.

() depuis l'entame de l'année 2018, c'est par dizaine que des avis de disparition d'enfants en Côte d'Ivoire sont diffusés sur les réseaux sociaux numériques et dans la presse écrite. Cette situation éveille, en chacune des familles vivant sur le territoire ivoirien, le douloureux souvenir des enlèvements massifs suivis d'assassinats d'enfants dans le district d'Abidjan et dans certaines contrées du pays pendant le premier trimestre de l'année 2015 indique le communiqué signé du président du Réseau des communicateurs amis des enfants, Doumbia Mamadou.

Face à cette situation plus qu'inquiétante, dont les causes profondes demeurent inconnues et les commanditaires et auteurs restent tapis dans l'ombre, le Réseau des Acteurs de Medias pour les Droits de l'Enfant en Côte d'Ivoire, en abrégé (RAMEDE-CI), voudrait marquer son indignation , invitant parents, tuteurs à plus de vigilance dans la surveillance des progénitures.


Le Ramede-CI Demande aux medias exerçant en Côte d'Ivoire de faire figurer au nombre de leurs priorités la diffusion des informations faisant cas de disparition d'enfants sans tomber dans le piège de la manipulation.

Le Réseau des Acteurs de Medias pour les Droits de l'Enfant en Côte d'Ivoire Engage les medias à ?uvrer dans le cadre de la dénonciation de ces actes ignobles et de la sensibilisation des populations sur la nécessité de renforcer les mesures de surveillance des enfants, encourage particulièrement la télévision ivoirienne, à travers sa chaîne RTI1 , à ouvrir un espace gratuit sur ces antennes, afin de relayer les messages des parents à la recherche de leurs progénitures portées disparues, invite le Groupement des éditeurs de presse en Côte d'Ivoire(GEPCI), au nom de leur responsabilité sociale et sociétale, à bien vouloir diffuser les avis de disparition gratuitement dans leurs colonnes recommande-t-il.

Par ailleurs, s'appuyant sur le fait que l'Etat de Côte d'Ivoire a ratifié la Convention Internationale relative aux droits de l'Enfant ( CDE) le 04 février 1991 et fait donc siens ses Articles 4 et 41 qui engagent la responsabilité des Etats parties à prendre les mesures pour garantir les droits de l'Enfant, le RAMEDECI voudrait attirer l'attention de l'Etat de Côte d'Ivoire sur le danger qui plane sur la vie de millions d'enfants, du fait de l'existence, voire de la multiplication d'actes d'enlèvement d'enfants pour la paix sociale insiste le communiqué. ... suite de l'article sur Pôle Afrique

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