mercredi 27 juin 2018 par Jeune Afrique

La ville de Bangolo, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, a été secouée par de vifs affrontements communautaires le dimanche 24 et lundi 25 juin, suite au meurtre d'une jeune femme issue de la communauté autochtone guéré, attribué à son amant, de nationalité burkinabè.

Elles étaient toutes habillées de noir, ce lundi. Brandissant plusieurs pancartes aux slogans révoltés, une centaine de jeunes filles et de femmes d'âge avancé ont marché au niveau de la préfecture de Bangolo, pour dénoncer auprès des autorités l'insécurité dans la ville et les violences dont sont victimes les femmes.

Tout remonte à la nuit du samedi au dimanche 25 juin. Melaine, 19 ans, était retrouvée la gorge tranchée et baignant dans son sang, au domicile de son amant, un jeune commerçant. La victime était une autochtone de l'ethnie Guéré, tandis que l'amant, présumé assassin, est de nationalité burkinabè. Si le mobile du meurtre reste encore inconnu, la population autochtone, elle, soupçonne un crime rituel. Le crime passionnel n'est, lui, également pas écarté par la brigade de gendarmerie de la ville où le meurtrier présumé s'est rendu après la tragédie. ... suite de l'article sur Jeune Afrique